mardi 21 février 2017

Ma belle Europa... Je n'aurais jamais pensé devoir te dire au revoir si tôt.

En deux jours ton état de santé s'est dégradé très vite. Dimanche soir, les pertes vaginales alarmantes. Hier, tu étais très fatiguée. Aujourd'hui tu étais un peu froide et le verdict de la vétérinaire est tombé : tu avais un mycoplasme vaginal, pour soigner ça il aurait fallu t'enlever toute la tuyauterie. L'opération n'était pas possible car la vétérinaire a aussi trouvé un mycoplasme pulmonaire à un stade avancé, mais asymptomatique... Je suis passée à côté, j'ai honte...

Ta maladie a été tellement discrète, comme tu as été discrète toute ta vie. Timide, tu savais néanmoins donner des bisous quand tu étais d'humeur. Les câlins ça n'était vraiment pas ton truc, mais tu aimais venir te cacher dans ma chemise ou ma capuche. Pour moi ça valait tous les câlins du monde.

Tu avais de la voix ! Tu faisait "pouik" pour un oui ou pour un non, surtout pour un non en fait, et ça me faisait tellement rire ! C'est pour cela qu'à peine arrivée à la maison ton surnom a été tout trouvé : Europouik, ma râleuse. Ca, tes tronches improbables et ton aversion pour le fromage qui pue, ce sont les souvenirs qui me feront sourire.

Tu as été une maman parfaite, avec tes ratons, mais aussi avec ceux de Proxima dont tu as pris soin lorsque cette dernière préférait aller faire l'andouille plutôt que de s'occuper de sa progéniture. Proxima, ta grande copine de sieste, qui est blottie contre ta fille Iocaste dans le hamac ce soir...

Ma Zeuropouette, ma douce Europa, pardon ma puce d'avoir dû te laisser partir aujourd'hui, je suis tellement désolée... Je t'aime fort Europouik, te dire au revoir de cette façon me déchire...


  

 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire